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]]>Pour démarrer un projet de système d’échanges local, la première étape consiste généralement à avoir un noyau (idéalement entre 3 et 10 personnes) qui est prêt à préparer toute cette phase de conception (au moins) jusqu’au démarrage. Vu que le SEL est un projet collectif, si une personne décide seule des premières orientations du SEL, il sera difficile pour les suivants de s’approprier le projet. C’est pourquoi, il vaut mieux d’abord constituer ce noyau. Former ce groupe peut prendre du temps, mais il faut être patient car c’est une étape importante dans un SEL. À titre indicatif, la période de création d’un SEL dure en général entre 3 et 15 mois.
A priori tout citoyen de la région qui est prêt à s’impliquer dans le projet. Cependant…
Il faut distinguer différents types de personnes :
les personnes qui sont prêtes à passer du temps à concevoir le SEL
celles qui souhaitent rejoindre le SEL une fois lancé
celles qui ont des compétences spécifiques (juridiques, informatiques …)
Le noyau est un élément important d’un SEL il va probablement orienter le SEL, et une diversité de profil ne peut que le bonifier (ouverture à un plus large public, compétences plus larges…)
Une personne peut intégrer le noyau en cours de route, du moment qu’elle n’oblige pas le groupe à recommencer les discussions à zéro en mettant en cause tout ce qui a déjà été fait et décidé.
Un SEL voisin peut avoir l’un ou l’autre membre plus proche de vous géographiquement qui serait intéressé de rejoindre le noyau.
Vous pouvez simplement en parler autour de vous ou contacter certains « réseaux » proches de vos valeurs. Il peut être intéressant de profiter d’un événement local pour proposer l’idée. (Voir outil 1)
Ce groupe peut naître de la volonté d’une institution (commune, plan de cohésion social, locale politique, centre culturel…). Ces institutions peuvent organiser un événement, prêter des locaux… Mais il est déconseillé qu’elles fassent partie intégrante du noyau. En effet, dans ce cadre, il n’est en général pas souhaitable de mettre sur un même pied d’égalité des citoyens et des représentants d’une institution ayant une logique et des objectifs propres. Pour constituer le noyau de démarrage, vous pouvez déjà utiliser certains outils de communication. (Voir outil 2)
Avant même de rentrer dans des débats de contenu sur le SEL, nous pensons que le fonctionnement du noyau doit être abordé. En général, le groupe peut fonctionner de manière assez informelle au début, mais il vaut mieux proposer très vite quelques valeurs et/ou façons de fonctionner : ainsi, certaines choses peuvent être d’emblée mises à plat (l’écoute, la volonté de consensus, le fait que celui qui est en premier à l’initiative de ce noyau n’est pas le chef…).
Au fur et à mesure de l’avancement du projet, un fonctionnement plus précis peut être établi (Voir outils 4, 5 et 6) : fréquence des rencontres, rôles dans les réunions, groupes de travail, place du noyau qui est au service, et non pas au-dessus, de la collectivité… Il vaut mieux ne pas passer les premières réunions à « méta-communiquer » (discuter de la manière dont on va communiquer) afin de rentrer assez vite dans le vif du sujet et d’éviter la réunionite aiguë (habitude de faire trop de réunions sans que cela ne soit utile).
Il est intéressant d’établir assez vite un contact avec les SEL proches. Une rencontre permet de poser toutes ses questions et peut rassurer. Bien sûr, chaque SEL doit choisir sa façon de fonctionner et ne pas faire un « copier-coller » du SEL voisin. C’est pourquoi rencontrer l’un ou l’autre membre de différents SEL peut être très enrichissant. Un membre de l’ASBL RCR peut également être rencontré si cela vous semble utile.
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]]>Différences entre le SEL et le troc
Une chose est sûre, le SEL n’est pas un système de troc de services ou de biens, comme cela est parfois présenté erronément. Dans un système de troc, il faudrait que les personnes aient deux à deux – au même moment – des services ou biens de – même valeur – et – mutuellement intéressants – à s’échanger, ce qui limiterait grandement la diversité et le nombre des échanges. Au contraire, dans le SEL, la réciprocité se fait, non pas avec la personne qui nous a donné, mais avec toute la communauté.
La monnaie d’échange
Si cette unité de compte peut (a pu) se calquer sur la monnaie officielle (Francs ou Euros) et ses références de prix, un grand nombre de SEL de « seconde génération » utilisent communément une monnaie se référant directement à la durée du service, selon une relation stable : X unités SEL = 1 heure de service. On les appelle SELT pour Système d’Echange Local de Temps. L’usage faisant, nous utiliserons donc ici le terme général de SELpour désigner cette réalité plus spécifique, mais majoritaire dans nos régions, qu’est le SELT …
Le compte personnel
Chaque membre d’un SEL dispose d’un compte libellé dans l’unité du SEL (Grain de sel, Radis, Bon’heur, Blé …) et qui, souvent, part de zéro : un solde négatif marque la promesse d’un membre de rendre la pareille à la communauté, et à l’inverse, un solde positif est la promesse de la communauté à la lui rendre. Chaque SEL définit les règles propres à sa monnaie interne.
L’autonomie
Les SEL se revendiquent la plupart du temps autonomes dans leur fonctionnement. Cependant, certains sont parfois attachés à une institution locale ou soutenue par un pouvoir politique. Il connaissent donc les situations les plus variées : taille, structure, situation géographique, objectifs et imaginaires, règles de fonctionnement interne, système informatique…
Pour compléter cette description voici une petite histoire qui permet de mieux se représenter le fonctionnement d’un SEL, ici le SELimaginaire.
Imagions un SEL dans la commune belge de Ciney…
Chaque membre complète son profil et propose un ou plusieurs services, qui sont compilés pour créer un catalogue des services et un bottin des membres. Grâce à ce dernier, Jacques (du village de Leignon) peut téléphoner à Martine (de Chapois) pour lui demander de l’aide afin de tapisser la chambre de la petite fille qui va tout prochainement agrandir la famille.
Une fois le travail terminé, Jacques complète un bon d’échange qu’il remet à Martine ou lui transfère via le site sécurisé la quantité de monnaie SEL correspondant à la durée de leur échange de service. Quelques jours plus tard, Martine est fort ennuyée en découvrant que sa mobylette, ne démarre plus. En parcourant le catalogue du SELimaginaire, elle trouve Christophe (de Chevetogne), qui propose ses services pour la réparation de petite mécanique. Deux heures lui suffisent pour démonter, nettoyer, remonter le carbu et nettoyer la bougie ; ado il était expert dans « l’amélioration » de tels joujoux (au grand dam de ses parents, mais c’est une autre histoire).
La machine tourne à nouveau et Christophe, content d’avoir pu rendre service, repart avec un compte crédité de deux heures. Lorsque chacun aura remis son bon d’échange à Sophie (de Ciney), qui s’occupe de la comptabilité (ou que chacun aura effectué le transfert via le site sécurisé), le compte de Jacques sera à -5, celui de Martine à +3, et celui de Christophe à +2.
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